Pour « Yosh », nous étions
quatre à investir le terrain de jeu, à créer ensemble, à chercher
ce langage commun qui a permis de faire émerger la matière du
spectacle.
L'équipe se réduit, avec ce que cela
implique de changements.
Dans la relation au temps, dans la
relation à l'autre, dans la relation à soi qui en découle au cours
du processus créatif.
Une journée de travail dans la salle
de théâtre ne se passe pas de la même manière si nous sommes
quatre ou si nous sommes deux. Nous percevons le temps comme
démultiplié, ce qui donne à chacun un espace supplémentaire. Nous
travaillons donc à investir cet espace donné, à le nourrir, à le
transformer.
Concrètement, cela signifie par
exemple que nous prenons plus le temps de parler, d'échanger nos
questions, nos envies, nos préoccupations du moment ou de toujours.
Il s'agit moins de chercher à définir
un thème que de découvrir des espaces communs d'interrogation et de
relation au réel.
C'est ainsi, presque sans le vouloir et
au détour d'un de ces échanges, qu'a émergé récemment une
thématique qui d'emblée semble nous réunir : « l'ennui ».
Sophie.
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