lundi 31 août 2015















Voilà, c'est bouclé, le spectacle va maintenant vivre sa vie.
Pour en avoir des nouvelles, rendez-vous sur notre site :

lundi 24 août 2015

premier article dans La Libre...

Un Alibi en or

L.B. Publié le lundi 24 août 2015 à 13h58







Haïku chorégraphié sur gazon, l’"Alibi", du latin "ailleurs", vaut de l’or. Fujio Ishimaru sort de l’ombre. Sa voix off accompagne ses pas élégants. "Il fait chaud." Il avance, en costume gris souris, pose sa mallette. "Quelle heure est-il ? Depuis combien de temps je suis là ?" Je devrais peut-être aller travailler. Non, tant pis, je vais rester là. Je suis bien." Bien et un peu perdu. Beaucoup rêveur aussi. Il s’assied et la fraîcheur de l’herbe transparaît. Il a choisi de vivre pleinement l’instant présent, d’arrêter la course du temps. Rêve-t-il ? Coiffée à la garçonne, Sophie Leso, blonde comme le soleil d’Orient, arrive, en costume gris souris, elle aussi, chaussée d’escarpins rouges. Son double féminin, son yin, sa conscience, son autre… Libre à chacun d’interpréter leur gémellité.

Quelques origamis pour construire ici un oiseau, là des voiliers, véhicules d’une pensée au loin. Collé serrés, jambes entremêlées, les deux danseurs esquissent quelques mouvements, amples ou précis, mêlent leurs jambes et troquent leurs chaussures. Sourires, joies et jeu se glissent dans cette écriture minimaliste, à la Murakami. Discrètes aussi, les musiques de Nicolas Arnould, Tom Waits et Sigur Ros accompagnent ce diamant pur du Théâtre de l’Evni.


mardi 11 août 2015

jeudi 6 août 2015

mercredi 5 août 2015

mardi 4 août 2015

vendredi 31 juillet 2015

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vendredi 10 juillet 2015

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Fin du premier filage !
Quinze jours de break !

mercredi 8 juillet 2015

réflexion sur le processus créatif...

stagnation / dépression / réflexion / imagination / révélation / excitation / confrontation / impression / confirmation

C'est un cycle, l'important c'est de s'arrêter au bon moment ! 

lundi 22 juin 2015

...



« Il fait chaud. Déboutonne son veston.

Voilà, comme ça c'est mieux.

Ahhh... Pose la mallette.

Quelle heure est-il ? Depuis combien de temps je suis là ? ». Regards droite/gauche

vendredi 5 juin 2015

jeudi 4 juin 2015

mercredi 3 juin 2015

mardi 2 juin 2015

lundi 18 mai 2015

ALIBI, du latin ailleurs...


Ici, quelque chose flotte dans l'air, dans un lieu entre-deux.
Ici, ils sont deux. Ils essaient, peut-être, de raconter une histoire, car il y a toujours une histoire, non ? Ça se fait comment, raconter ? Mais peut-être est-ce l’histoire qui va les raconter, eux, la femme et l’homme. Qui sont-ils ? Que rêvent-ils d'être ? Qu'ont-ils été ? Qui ne seront-ils jamais ?


ALIBI emmène voir ailleurs ce que sont ces personnages qui jouent à ne pas être ici.
Ici, on joue, on déchire, on s'ennuie, on s'imite, on suit les ordres, on dévie, on danse, on recommence.

lundi 4 mai 2015

voilà, les répétitions reprennent...

Avec un changement dans l'équipe.
Nuno, qui avait travaillé sur la petite forme présentée à Noël au Théâtre, va être papa très bientôt. Alors, il ne reviendra pas sur cette création et la suivra de loin, du Portugal...

La distribution se précise donc.

Création Fujio Ishimaru, Sophie Leso et Nicolas Arnould Interprétation Fujio Ishimaru et Sophie Leso Création musique Nicolas Arnould Création lumière Christian Halkin Collaboration artistique Nuno Nunes, Elsa Debefve et Colin Jolet Chargé de Production Philippe Jolet

dimanche 21 décembre 2014

samedi 20 décembre 2014

Ce spectacle sera un spectacle de théâtre dont le point de départ n'est pas un texte.
Peut-être qu'un texte va surgir et sera dit.
Peut-être qu'on ne dira rien.
Peut-être qu'on entendra des choses.
Ce spectacle sera un duo.
Il y aura sur scène un homme et une femme.
Ces deux êtres humains et l'espace entre eux sont la matière première du spectacle.
Fujio et Sophie aiment le silence, la lenteur, les belles images, les choses qui donnent la chair de poule, la folie, l'absurde, l'inattendu, la liberté.

jeudi 18 décembre 2014

mardi 16 décembre 2014

artisan...

on se rend compte qu'en parlant de l'ennui, on parle de la joie...
on se rend compte que cette joie est intimement liée à la liberté d'inventer...
on se rend compte qu'on a envie de parler aux plus jeunes de cette liberté-là, qui résonne pour nous comme une nécessité, celle d'inventer sa vie, de la réinventer à chaque instant...
on se confronte à la difficulté de trouver à chaque instant cette liberté créatrice...
alors on creuse, alors on cherche, alors on enrage, et la rage parfois fait naître des fleurs, ou des chardons, ou des perles, ou des cailloux...
il faut après se baisser, ramasser, et composer le paysage du spectacle...
il faut être artisan.

dimanche 14 décembre 2014

vendredi 12 décembre 2014

parler aux gens...

Faire émerger le jeu théâtral à partir de la contrainte suivante : rendre visible l'invisible. Partir de prétextes pour raconter ce lieu entre-deux et se rendre compte que, dans un mouvement inverse, c’est ce lieu-là qui nous raconte. Reconnaître un dialogue familier entre le théâtre et cet invisible, puisque le théâtre nous amène à raconter les choses d’une façon inattendue. Redécouvrir la joie du jeu et les artifices dont la vérité se sert. S'apercevoir que, en racontant une histoire, on se raconte soi-même. Imaginer que ça peux parler aux gens (de tous les âges).

mercredi 10 décembre 2014

raconter...

Donc, il y a deux personnes, peut-être deux personnages mais qui ne le savent pas encore. Un homme et une femme, très sûrs d’être là, ou peut-être très sûrs d’être en train de ne pas être là.
 

Quelque chose flotte dans l’air, dans cet espace entre eux, à l'intérieur de cet intervalle qui les sépare, quelque chose qu’on pourrait nommer si on avait le nom pour cela. Voilà le problème.
 

Ils essaient, peut-être, de raconter l’histoire. Voilà c’est ça, il y a une histoire (il y en a toujours une, non ?). Ils cherchent, ils racontent. Ça se fait comment, raconter ? Avec la voix qui sort de la bouche ? Un peu trop compliqué cela, pour ça il faut d’abord inventer une langue et ça prend des années et des années, des contaminations et des guerres, des amours et des pertes, c’est après ça qu’on peut commencer à raconter une histoire, il faut donc un certain vécu !

Mais peut-être que c’est l’histoire qui va les raconter, eux, la femme et l’homme. D'ailleurs, c’est déjà commencé puisqu’ils sont là, c'est en cours et on est toujours en retard, l’histoire fait son propre chemin.

lundi 8 décembre 2014

samedi 6 décembre 2014

jeudi 4 décembre 2014